♦Une réforme alimentaire:
On reprendra les bases d’une alimentation saine et vivante en privilégiant une consommation de végétaux et d’huile 1ère pression à froid sans pour cela se déprotéïner dans l’esprit du régime crétois.
On réduira les toxiques (alcool, excitants, etc…) et la consommation de viandes rouges, d’abats et de charcuteries.
On pourra privilégier la consommation d’hydrates de carbone lents (céréales, féculents, etc…) mais on supprimera totalement la consommation de sucres raffinés, sucres rapides, c’est-à-dire les boissons aromatisées, les sucreries, les pâtisseries, les viennoiseries, etc…
La seule réduction des sucres rapides amènent des améliorations spectaculaires.
On pourra avantageusement compléter ces mesures par une diétothérapie qui a pour but de faciliter l’élimination des toxines:
- Un jeûne hydrique de courte durée, 3 à 4 jours, répété à un rythme dépendant du patient sera intéressant.
- Très pratiques sont les monodiètes régulières : un jour strictement végétal et cru (pomme, ananas, raisins, etc…) conduira à des modifications profondes du métabolisme.
- La cure de Delbet : 20 grammes de chlorure de Magnésium pour un litre et demi d’eau, à boire dans la journée, à répéter une fois par mois suivant les cas, est aussi une bonne indication.
♦Une stimulation de l’immunité par les phytonutriments
Tout d’abord,
- Le Mycélium de Shiitaké (AHCC500+)
L’AHCC est donc un extrait fermenté stable et standardisé du mycélium de ce champignon.
Ce complément nutritionnel obtenu par processus enzymatique, découpe des polysaccharides naturellement présents en composants de faibles poids moléculaires d’assimilation orale optimisée. Les principes actifs de cette culture cellulaire du mycélium de Shiitaké, sont des alpha et des bêta-glutanes. Ce sont surtout les alpha-glutanes qui confèrent à l’AHCC ses grandes propriétés immunostimulantes.
Au Japon, l’AHCC a fait l’objet de très nombreuses études cliniques et est utilisée couramment, dans de nombreux hôpitaux universitaires, de même qu’aux Etats-Unis.
Le mode d’action des principes actifs de l’AHCC sont multiples :
– ils modulent la concentration en lymphocytes T et B,
– ils stimulent l’activité des macrophages,
– ils améliorent le fonctionnement des cellules NK, que l’on peut considérer comme la première ligne de défense du système immunitaire. En effet, ces cellules, véritables sentinelles du système immunitaires, sont les premières à affronter les agressions virales et microbiennes,
– de plus, ils favorisent la production de cytokines spécifiques, qui sont des messagers chimiques du système immunitaire. Il a été montré que l’AHCC agissait plus particulièrement sur l’interféron, qui inhibe la réplication virale et sur les interleukines IL-2 et IL-12, modulatrices de l’inflammation, entre autre.
Ainsi, l’AHCC peut être une excellente indication pour traiter et prévenir les sinusites et autres chronicités ORL d’origines virales ou bactériennes. Il est utilisé depuis plus de vingt ans dans de nombreux pays, en l’absence de tout effet secondaire.
On l’utilisera donc de façon préférentielle, en cas de sinusite aiguë dès le début des symptômes, à la posologie de 1 g par jour, soit 2 gélules par jour, une le matin et une le soir, avant les repas, sur une durée de 15 jours à 3 semaines.
On pourrait avantageusement, les trois-quatre premiers jours, envisager une dose de charge, de 4 gélules par jour (le double de la dose classique), pour revenir ensuite à la dose habituelle.
On l’utilisera aussi en cas de sinusite chronique et autres chronicités ORL, un mois sur deux de prise, à la posologie classique de 2 gélules par jour, pendant 4 à 6 mois en s’adaptant à la symptomatologie de chaque patient. - Mais aussi la vitamine C : Acérola Fit
C’est l’antioxydant universel dont l’action se situe au niveau de l’ensemble des cellules de l’immunité.
On privilégiera les formes naturelles riches en flavonoïdes et autres polyphénols, pour optmiser la biodisponibilité. L’Acérola en est une excellente source d’apport.
Pour l’aiguë, 2 comprimés avant midi, dès les premiers symptômes et pendant 10 à 15 jours ; en présence de chronicité, 1 comprimé par jour,par cure régulière, de 15 à 20 jours par mois, sur trois à quatre mois, selon le terrain de chacun.
- Mais encore la vitamine D3 : Vitamine D3 800 UI
Provenant de la lanoline naturelle, sur une base d’huile bio de colza, sa biodisponibilité est excellente. La vitamine D3 est un pilier des défenses immunitaires et les déficits d’ensoleillement sont une des causes des états carentiels et sub-carentiels. On pourra envisager sans risque, une supplémentation de 800 UI par jour, soit une goutte à prendre avec un aliment ou sur un petit morceau de pain avec un repas, dans l’aiguë comme dans la chronicité, sur une période dépendant de chacun (en moyenne 3 à 6 mois).
Un contrôle biologique devrait être effectué annuellement, en cas d’utilisation au long cours. - En cas de carence en fer : Vitafer
La carence en fer étant fréquente et surtout très négative pour l’immunité, sa correction est indispensable.
Le bisglycinate de fer ou fer chélaté est la forme hautement biodisponible, d’autant que la formule Vitafer y associe de la vitamine C, des vitamines B et de la chlorophylle qui en augmente encore l’assimilation.
La posologie sera une à deux gélules le matin à jeun, jamais en continue en raison du métabolisme de l’hepcidine (hormone de la régulation du fer) donc, un jour sur deux ou deux jours sur trois selon le besoin, et jusqu’à obtenir un taux de ferritine adéquate.
♦Une correction de la dysbiose intestinale
Pour cela on fera appel aux préparations naturelles qui permettent d’assainir le microbiote intestinal :
- Le Grapex Plus qui est un extrait de pépins de pamplemousse. Sa concentration à 60% e permet une efficacité optimale. Dix gouttes le matin à jeun, dans un peu d’eau, sur une période de vingt jours est une bonne posologie moyenne.
- On pourra associer un autre rééquilibrateur du microbiote : AlliumCinna
Ce complexe, qui associe l’extrait sec de feuilles d’olivier, le bulbe d’ail, l’écorce de cannelle, l’extrait de feuilles d’origan, est un grand assainisseur du microbiote intestinal.
En effet, la dysbiose intestinale bactérienne ou candidosique, est un grand pourvoyeur d’inflammation de bas grade systémique, qui favorise de proche en proche, l’inflammation des muqueuses sinusiennes et ORL, au sens large du terme : la posologie est d’une gélule au milieu des trois repas, pendant un mois, à renouveler selon le besoin de chacun.
On associera un probiotique et un prébiotique, sur une période de quelques mois, afin de stabiliser la muqueuse de l’intestin.
♦ Un équilibre global au service de la modulation de l’inflammation et de l’immunité
- Les Oméga 3 sont les grands médiateurs de l’inflammation de haut grade et de bas grade qui est au centre des sinusites chroniques et autres chronicités ORL, les EPA/DHA modulent le métabolisme des prostaglandines et par là même, l’expression de l’inflammation. Nous utiliserons de façon préférentielle le complexe Mucard (association EPA/DHA) à la posologie moyenne de trois à quatre gélules par jour, pendant les repas, mais les posologies doivent être adaptées à la hausse, suivant les besoins.
Cependant, certaines situations prouvées biologiquement, à partir de profils sanguins des acides gras, nécessitent de privilégier l’apport en oméga 3 DHA, alors on utilisera le DHAlg d’origine strictement végétal (algue) à la posologie de deux voire trois capsules par jour, avec les repas. Ces prises doivent s’envisager sur trois à quatre mois. Une analyse sanguine, profil des acides gras, permettrait d’affiner avec intérêt la prescription. - Le Cuivre-Or-Argent
C’est un très grand classique de l’immunité. Ces oligoéléments sont bien connus pour faciliter l’ensemble des réactions enzymatiques, nécessaires à la correction du stress oxydant. En aiguë, on envisagera 5 ml deux fois par jour, à distance des repas, en perlingual, pendant 10 jours et enchronicité, 5 ml une seule fois par jour, le matin, 10 jours par mois, pendant une durée moyenne de 3 mois.
- L’ensemble des oligoéléments peuvent être aussi utiles. Une forme originale est celle du plasma de Quinton (Biocéan), véritable plasma marin. Cette forme est particulièrement intéressante car elle contient l’ensemble naturel des minéraux et oligoéléments, favorable à l’immunité. On utilisera préférentiellement, la forme isotonique à la posologie d’une ou 2 ampoules buvables, non diluée, 15 à 30 ml ou plus avant les repas ou au moins une heure après la fin des repas. En cas de chronicité, sur une période de 2 à 3 mois.
- Enfin, bien penser à corriger, en cas de sinusite et chronicité ORL, les carences en iode si fréquentes et responsables de dysfonctionnement thyroïdiens. Le dosage de l’iode urinaire est une méthode simple et facile pour ne pas passer à côté de ce dépistage. En cas de carence d’iode, on fera appel à la préparation Laminaria Fit qui est un extrait concentré d’une algue de l’océan nord-est du Pacific. Une gélule contient 150 microgrammes d’iode.
On adaptera la posologie de l’ordre de une à deux gélules par jour, jusqu’à obtenir un taux d’iode optimal.
Une détoxification hépatique par la phytothérapie classique pourra compléter utilement le conseil.
CONSEILS PRATIQUES
Dans le cadre de notre sujet, pour une stratégie, on associera une action immuno-modulante le Mycélium de Shiitaké AHCC500+ tout d’abord, l’Acérola Fit, la Vitamine D3 800 UI, si besoin le Vitafer, une correction de la dysbiose intestinale (le Grapex Plus, l’ AlliumCinna, et les préprobiotiques), et enfin, une modulation de l’inflammation à travers les Oméga 3, Mucard ou DHAlg, les oligoéléments, le Cuivre-Or-Argent, le Biocéan et si nécessaire, une correction de la carence en iode (dysthyroïdie) à travers le Laminaria Fit.
Conclusion
Par toutes ces mesures, on améliorera considérablement les infections chroniques ORL en particulier les sinusites.
On pourra, bien sûr, s’aider en cas de besoin et selon son inclination personnelle, de l’homéopathie et de l’acupuncture, mais on n’oubliera pas une technique essentielle : le lavage régulier des fosses nasales avec le LOTA (Ayur Védique) qui s’emploie avec de l’eau tiède, de la fleur de sel et une pincée de Chlorure de Magnésium.
Dr. méd. Jacques Gardan
Pour tout renseignement complémentaire concernant les produits cités dans cette fiche, des fiches spécifiques sont disponibles auprès du laboratoire.