♦Définition
Les allergies sont un fléau des temps modernes nous nous intéresserons à celles qui touchent la sphère respiratoire car ce sont les plus invalidantes.
Il s’agit d’un ensemble de symptômes lié à l’hyperréactivité des muqueuses de la sphère ORL et pulmonaire, les muqueuses conjonctivales sont très souvent impactées.
Les symptômes sont ceux d’une inflammation aiguë avec hypersécrétion réactionnelles des muqueuses : pour le rhume des foins, comme il est communément appelé, ce seront des picotements, des éternuements en salve et une sensation de brûlure de l’ensemble des muqueuses.

♦Physiopathologie simple et cofacteurs
Pour toutes les allergies saisonnières, une multitude d’allergènes sont susceptibles de déclencher une perturbation des réponses immunitaires physiologiques.
Pour faire simple, il s’agit classiquement d’une réaction immunitaire de type « Th2 ». Ainsi, l’allergène fixé sur les cellules dendritiques déclenche une cascade de signalisation intercellulaire, causant entre autres réactions, la formation d’IgE et la libération de médiateurs (l’histamine) par les mastocytes et les cellules éosinophiles : une cascade de réactions inflammatoires s’en suit, d’où tous les symptômes.
On distingue de nombreux cofacteurs :

  • La maturation immunitaire
    Tout d’abord l’allaitement maternel est un facteur de protection pour les allergies de tous types. Cela a été particulièrement bien documenté dans le cas de l’atopie.
    Par ailleurs, le système immunitaire se développant au cours de la vie au grès des allergènes qu’il rencontre, élabore une sorte de mémoire ; il est de plus en plus établi que l’exposition à des germes de la nature, des prairies etc. dans la première année de la vie, diminue l’incidence des allergies par la suite (Riedler et al.Lancer 2001).
    Ainsi il ne faut pas isoler les très jeunes enfants des sources d’allergènes car ils seraient alors privés de l’opportunité de construire leurs défenses immunitaires.
  • L’alimentation
    L’alimentation est un facteur essentiel dans la genèse de l’inflammation de bas grade (chronique et peu symptomatique) et de la maturation immunitaire.
    L’aspect des intolérances alimentaires est le plus spécifique:
    En effet, les aliments qui ne nous conviennent pas sur le plan immunitaire, nous sensibilisent aux allergènes aériens. Il sera donc judicieux de les rechercher : les tests biologiques sanguins de recherche des IgG 4 sont très intéressants et fiables et nous renseignent de plus sur.
  • Les dysbioses intestinales
    Les perturbations du microbiote sont au centre de l’actualité de nombreuses    pathologies. Très souvent, on observe un appauvrissement de la diversité microbienne du microbiote.
    De plus, des déséquilibres entre les familles bactériennes, sont très souvent mis en évidence.
  • Le mental
    On retiendra que les allergies sont des pathologies des frontières. Frontières donc, mais entre qui et qui?
    C’est ainsi que les frontières de l’extérieur cristallisent l’affrontement entre « moi » et les « autres ». La muqueuse respiratoire étant une muqueuse extériorisée, elle est le lieu d’expression de tous les conflits du moi extérieur et du moi intérieur.
  • Enfin, les pollutions, qu’elles soient liées aux particules fines, à l’ozone, au dioxyde de soufre, etc., sans oublier le tabagisme, entraînent une hyperréactivité et une hypersensibilité des muqueuses aériennes supérieures.

♦La prise en charge
La prise en charge s’envisagera de façon holistique et intégrative.
Toujours l’alimentation: respect des intolérances et une alimentation riche en oméga 3, en antioxydants et pauvre en laitage et céréales avec gluten.
Le mental et le stress seront gérés au mieux par la pratique de lâcher-prise (relaxation, MBSR, hypnose, techniques du toucher, etc.).
Pour les pollutions et l’exposition aux allergènes, c’est beaucoup plus difficile. C’est la raison pour laquelle nous ferons appel aux phytonutriments de l’allergie.

  • Tout d’abord, les phytonutriments de modulation de l’immunité :
    On associera un probiotique, afin de stabiliser la muqueuse de l’intestin. Le LactiFlore riche en lactobacilles (acidophilus, plantarum, gasseri, rhamnosus) est bien équilibré d’autant qu’il est associé au Zn et surtout au curcuma.
    La posologie est de 2 gélules 2 fois par jour sur la période saisonnière.
  • Sont aussi très intéressants certains phytonutriments de l’inflammation :
    Le plus important de tout la pharmacopée naturelle est le Curcuma, la plante la plus puissante anti-inflammatoire à notre disposition.
    Le Safra Fit cette préparation associe comme principes actifs primordiaux, le safran et le curcuma.
    Comme nous venons de le voir, le curcuma est un grand anti-inflammatoire.
    Le safran, de son côté, est bien connu pour ses effets modulants, sur les niveaux de sérotonine mais également de dopamine, par sa teneur en pigments et molécules aromatiques tels que la crocétine, la crocine et le safranal.
    Dans l’allergie, les facteurs émotionnels étant aussi prépondérants, car il s’agit d’une hypersensibilité au « monde extérieur », l’association safran-curcuma est une excellente approche.
    Sa posologie est de trois gélules, après 17H, à prendre le temps de la période allergique et à adapter selon chacun.
    Suivant le cas individuel de chaque patient, on choisira le Safra Fit .
  • Les OMÉGA 3 sont les grands médiateurs de l’inflammation allergique.
    En agissant sur l’inflammation de haut grade et de bas grade, les EPA/DHA modulent le métabolisme des prostaglandines et par là même, l’expression de l’inflammation. Nous utiliserons de façon préférentielle le complexe Mucard (association EPA/DHA) à la posologie moyenne de trois à quatre gélules par jour, pendant les repas, mais les posologies doivent être adaptées à la hausse, suivant les besoins.
  • Une rééquilibration du système neurovégétatif est essentielle comme nous l’avons vu:
    La préparation ETAS Calm 50B sera la bienvenue. Sa composition originale, qui associe l’extrait de pousse d’asperge au Mg dans une ambiance de vitamines B, régule en autre le métabolisme du cortisol si perturbé dans l’allergie. Ce métabolisme dépend des fameuses  « HSPs » (protéines du « choc ») qui jouent un grand rôle  dans la protection de l’organisme contre les effets négatifs de tous les stress en particulier liés aux allergies.
  • Enfin, la vitamine D3 : VitamineD3 800 UI
    Le système immunitaire est modulé par la présence de vitamine D de même que l’inflammation, ce qui est un facteur de lutte contre les allergies.
    On utilisera le complexe VitamineD3 800 UI à la posologie de une à deux gouttes, selon le besoin de chacun (un contrôle sanguin annuel de la 25 OHD est souhaitable), sur un aliment à un repas. Cette vitamine D3 provient de la lanoline naturelle, ce qui lui confère une excellente biodisponibilité.

♦CONSEILS PRATIQUES
Pour un conseil en phytonutriment concernant les allergies saisonnières on associera une préparation modulatrice de l’immunité et une correction de la dysbiose intestinale
le LactiFlore, une modulation de l’inflammation à travers les Omégas 3 Mucard et le Curcuma Safra Fit et  pour l’équilibre global (ETAS Calm 50B et si besoin VitamineD3 800 UI)

Conclusion
Par toutes ces mesures, on améliorera considérablement les allergies saisonnières et l’asthme sans oublier les autres approches systémiques énergétiques notamment.

Dr. méd. Jacques Gardan

Pour tout renseignement complémentaire concernant les produits cités dans cette fiche, des fiches spécifiques sont disponibles auprès du laboratoire.

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