Il est essentiel de rappeler que les acides gras (nom scientifique pour définir les graisses) se répartissent en plusieurs familles:
la famille des graisses saturées qui favorisent l’athérosclérose, c’est à dire le vieillissement vasculaire.
La famille des graisses insaturées que l’on peut subdiviser en graisses mono insaturées appelées Oméga 9 (le chef de file en étant l’huile d’olive) et Oméga 7 (huile de Macadamia et d’Argousier) et en graisses polyinsaturées représentées par les Oméga 6 (le chef de file en étant l’huile de tournesol) et par les Oméga 3 (les principales étant les huiles de poisson, le colza et le lin).
Il faut distinguer aussi les graisses cis (obtenues à froid) des graisses trans, dont certaines sont obtenues par chauffage (hydrogénation), favorisent les accidents vasculaires.
Ainsi, toute bonne huile, si elle est chauffée, devient mauvaise et même les meilleures.

Où trouve-t-on les Oméga 3?
Tout d’abord chaque lignée d’acides gras polyinsaturés, qu’ils soient Oméga 6 ou Oméga 3, possède une source nutritionnelle, départ d’une véritable cascade de réactions biologiques amenant à la création d’autres métabolites. Pour les Oméga 6 le point de départ est l’acide linoléique ; pour les Oméga 3 qui nous intéressent spécifiquement, le point de départ est l’acide alpha linolénique.
Nous trouvons ce dernier dans des sources nutritionnelles :
Tout d’abord dans les huiles alimentaires : le colza, le chanvre, la noix, la noisette, pour les plus concentrées.
Mais aussi, dans des huiles « plus thérapeutiques », tout en restant alimentaires : la plus traditionnelle et emblématique, le lin mais aussi la cameline (variété de choux), pour les plus utilisées.
Et enfin, dans des végétaux à feuilles vertes, comme la mâche et dans des sources classiques, comme les graines de lin, les noix… et pour terminer, dans le pourpier sauvage, élément emblématique du régime Crétois.
En moyenne quotidiennement, 2 cuillères à soupe d’huile alimentaire assurent un apport raisonnable en le renforçant par 1 à 2 cuillères à moka d’huiles plus thérapeutiques et d’autres sources alimentaires déjà citées…
Une fois un apport suffisant ainsi réalisé en acide alpha linoléique (LNA), l’organisme va l’utiliser et, grâce à un système enzymatique complexe, le transformer dans les deux fameux EPA/DHA.
Malheureusement, le rendement de cette conversion dépend de l’âge, du stress, de nombreux co-facteurs, comme le Mg, Zn et l’ensemble des vitamines B. Ainsi le rendement de la conversion LNA-EPA se situe entre 6 et 21 % et celui de LNA-DHA entre 4 et 9%. Ceci est très insuffisant. Il faut donc trouver des sources indépendantes de DHA et EPA. La source est essentiellement d’origine marine. Ainsi les poissons gras de mer en sont les plus riches y compris sous la forme de conserve (ce qui est intéressant pour le thon au naturel) : citons les sardines, anchois, hareng, maquereau, etc. N’oublions par le krill comme source privilégiée. Les algues sont aussi une très grande source.
En moyenne 2 rations de poisson par semaine représentent une bonne base pour une alimentation équilibrée.
Cependant, en raison de besoins importants, pour des raisons physiologiques ou pathologiques, la population occidentale est chroniquement carencée en EPA-DHA.
Cela est prouvé quotidiennement lorsqu’il est pratiqué régulièrement des profils sanguins d’acides gras. Ce bilan sanguin devrait être pratiqué une fois par an, afin d’adapter l’alimentation et la supplémentation.

Comment agissent-ils?
Très précisément, ces acides gras sont au centre de la modulation de la réponse inflammatoire. Ceci explique leur rôle central dans de nombreuses affections.
Intégrés au métabolisme de certaines hormones, en particulier sexuelles, on les trouve déséquilibrés dans de nombreuses dysfonctions hormonales, féminines en particulier (syndrome prémenstruel, troubles du cycle…)
Responsables de la fluidité des membranes cellulaires, on les retrouve fondamentaux dans le fonctionnement des cellules nerveuses afin que les impulsions nerveuses électriques circulent librement entre les neurones, et aussi à travers le métabolisme des neurotransmetteurs.
Cependant, l’utilisation et l’assimilation de ces acides gras, nécessitent la présence d’autres nutriments synergiques comme les Oligoéléments, les vitamines.
On retiendra la nécessité d’un apport suffisant en Zinc, Magnésium, Sélénium, vitamines B6, B3, B9 (acide folique), vit.C.
Ces nutriments agissant comme co-facteurs, il convient que l’alimentation soit appropriée et/ou la supplémentation adéquate.

Quelles sont leurs principales indications?
Les fonctions cérébrales
Le tissu nerveux possède la plus forte concentration en acides gras, en particulier Oméga 3, la rétine et le cortex cérébral en sont particulièrement riches. A lui seul, le DHA (qui constitue avec l’EPA la famille des Oméga 3) constitue environ plus de 50% de la teneur en acides gras de ces tissus.
Leur impact positif dans la prévention et le ralentissement de l’évolution de nombreuses affections neurologiques, en particulier la dépression, les démences, l’Alzheimer, en fait une indication de choix, de même dans les pathologies sensorielles comme la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).
Plus globalement ils trouvent leur place pour améliorer les fonctions d’apprentissage, de mémoire, de concentration. Leur indication dans le déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité de l’enfant est prépondérante.
La prévention des maladies cardiovasculaires
Les divers travaux sur le régime crétois ont prouvé le rôle des Oméga 3 pour prévenir aussi bien les accidents cardiaques que les accidents vasculaires cérébraux.
Leur mécanisme d’action est multiple: ils s’opposent à la thrombose (formation d’un caillot sanguin) et à l’inflammation de la paroi des vaisseaux, modulent l’oxydation des graisses en particulier le cholestérol, possèdent des propriétés anti-arythmiques et possèdent une action anti-hypertensive.
Les Oméga 3 sont indiqués particulièrement dans le syndrome métabolique qui associe surpoids, diabète, hypertension, hypercholestérolémie et troubles de la coagulation.
La rhumatologie inflammatoire
Dans les maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde et d’autres affections assimilées, la présence suffisante des Oméga 3 permettent de limiter les poussées inflammatoires et par là même la consommation de médicaments souvent très lourds.
Les spécificités féminines
Dans le syndrome prémenstruel, la ménopause, l’ostéoporose, l’équilibre hormonal est favorisé par un bon apport d’Oméga 3.
N’oublions pas cependant deux indications majeurs, en association avec la pilule, pour en prévenir certains effets secondaires et en prévention des affections du sein.
Pendant la grossesse le rôle des Oméga 3 est fondamental, aussi bien pour la mère en prévention de l’éclampsie et la pré éclampsie (appelée aussi gestose, grossesse avec hypertension) que chez le fœtus en prévention de la prématurité et pour son développement cérébral.
Autres indications
Pour être complet, le rôle des Oméga 3 est favorable dans de nombreuses autres affections, toutes rassemblées par un même mécanisme, celui de l’inflammation, nous citerons: la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn et globalement toutes les affections auto-immunes, l’atopie cutanée respiratoire (asthme et eczéma), les troubles de l’immunité (infections bactériennes ou virales chroniques et répétitives), les migraines et bien sur les situations spécifiques comme le sénior et le sportif.
Dans la modernité, deux grandes indications sont en train de voir le jour

  • au service du microbiote:
    il est maintenant prouvé que les omégas 3 sont nécessaires à la correction de l’hyperperméabilité du grêle et participent à la lutte contre le déséquilibre des différentes familles bactériennes, dans le cadre d’une dysbiose.
  • au service des télomères:
    le raccourcissement des télomères est en rapport avec une diminution de l’espérance de vie et aussi s’accompagne de morbidité dans le vieillissement. Le Dr. Elisabeth Blackburn, prix Nobel de médecine, pour ses travaux sur la télomérase, rapporte que « plus le taux d’oméga 3 est élevé dans le sang (EPA et DHA)  plus faible est le raccourcissement télomérique sur cinq ans ».

En pratique, on pourrait adopter une stratégie raisonnable pour l’ensemble de la population.
l’apport sera d’abord alimentaire comme évoqué dans un paragraphe précédent, et on adoptera le régime crétois riche en végétaux donc une alimentation à haute densité nutritionnelle pour favoriser la présence des co-facteurs nécessaires (les vitamines, les oligoéléments, les minéraux et les acides aminés) à leur métabolisme.
On fera ensuite appel à la supplémentation en EPA-DHA.
Nous avons à disposition le MUCARD 18/12 et le DHA Fit

  • Le DHA Fit est un extrait de Schizochytrium, une micro algue originaire des Pays-Bas.
    Cette algue Bio est contrôlée et dépourvue de tous polluants marins, en particulier métaux lourds.
    Chaque capsule, 100% végétale, est dosée à 250 mg de DHA.
  • Le MUCARD 18/12 est un complexe de première qualité provenant de poissons de mers froides, enrichi en trois vitamines antioxydantes A, C, E et de Zinc.
    Ce produit d’excellente traçabilité est dosé pour trois capsules, de 265 mg d’EPA et de176 mg de DHA.

Ces deux produits sont complémentaires et leurs indications de prise doivent s’envisager suivant les pathologies de chacun et selon les facteurs de risque en prévention.
Il est toujours logique, quand cela est possible, de baser toute supplémentation au vue du statut réel biologique: les bilans biologiques (profil sanguin d’acide gras) sont ici d’une grande utilité.
Pour simplifier, le DHA Fit aura pour cible préférentielle le cerveau, l’appareil sensoriel, la grossesse et le fœtus, le MUCARD 18/12 aura pour cible préférentielle le cardiovasculaire et l’auto-immunité.
Selon les besoins de chacun et les résultats des profils sanguins d’acide gras, on pourra même associer ces deux préparations pour atteindre des objectifs en taux d’EPA et de de DHA nécessaires.
Pour terminer, ces capsules sont à prendre avec les repas et à répartir dans la journée, sur des durées individuelles, mais de toute façon au long cours.

Ainsi, les omégas 3 sont devenus, au fil du temps, des acteurs incontournables de la médecine biologique car ils sont encore trop souvent carencés dans la population occidentale.

Gardons cependant à l’esprit qu’il n’existe pas de substance miraculeuse et que l’équilibre reste l’objectif : c’est pourquoi, une substitution sur le très long cours, excédant 3 mois, devrait s’accompagner d’un suivi biologique afin de s’assurer de leur équilibre avec les autres familles omégas 6 et 7.

Dr méd. Jacques Gardan

Pour tout renseignement complémentaire concernant les produits cités dans cette fiche, des fiches spécifiques sont disponibles auprès du laboratoire.

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